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mon sillon.

mon cher René ; de la Brise te sont envoyés compliments et souvenirs. Pour moi, j’ai toujours à te redire que je t’aime bien et que je suis

Ta sœur dévouée,
Mélite.


XXII.


René à Mélite
Paris.

Un travail très-important m’a absorbé pendant ces dernières semaines, ma chère Mélite. Je veillais tous les jours jusqu’à minuit et mon temps ne se passait plus dans les bureaux du boulevard, d’où je t’aurais bien écrit quelques mots ; j’étais ici et là, je parcourais des carrières, je montais sur des échafaudages, j’allais d’atelier en atelier. C’était éreintant mais très-utile, et j’ai beaucoup appris pendant ce laps de temps.

Madame Brastard mère est morte, et mon