Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/12

Cette page a été validée par deux contributeurs.

veux en tirer aucune vanité, ni y attacher une importance superflue. Connais-toi toi-même, affirme le sage, et le sage a raison. L’esprit de réflexion qui m’est naturel, m’apprit à me connaître et, par la même occasion, me fait connaître le héros dont je me fais aujourd’hui le bénévole historien sans orgueil et sans vanité.

C’est donc un simple travail de reportage que je livre ce jour au public qui ignora toujours l’homme à qui quelques grands criminels durent d’être livrés à la cour suprême de Baltimore, de New-York, de Washington ou de Philadelphie.

J’ose espérer que grâce à ce travail, cette grande figure inconnue du rival de M. Sherlock Holmès sortira quelque peu de l’ombre où la modestie et la misanthropie la renfermèrent. Qu’on me pardonne de me mettre quelquefois en scène, mais souvent cela fut indispensable à l’intelligence et à la clarté du récit. Ma vanité n’a que faire de cela et je la sacrifie avec plaisir et non sans agrément à la mémoire de M. William Hopkins dont je puis dire, je pense, que puisqu’il a été à la peine, il sera à l’honneur.

James D. Sanfield, junior.-----
Ex-Ingénieur---------------
de la Western-Road Aluminium Co Limited.
New-York, le 6 Janvier 19…