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toutes choses de la modération, usant, pour l’enseigner, des lois citées plus haut, établissant d’autre part contre ceux qui les transgressent des lois pénales qui n’admettent pas d’excuse.


XXX

Châtiments et récompenses.


215 Dans la plupart des cas où l’on transgresse la loi, la peine est la mort : si l’on commet un adultère [135] ; si l’on viole une jeune fille [136] ; si l’on ose entreprendre un mâle [137] ou si celui-ci supporte pareil outrage. S’il s’agit d’esclaves ( ?) la loi est également inflexible [138]. 216 De plus les délits sur les mesures et les poids, la vente malhonnête et dolosive, le vol, la soustraction d’un objet qu’on n’avait pas remis en dépôt, toutes ces fautes sont punies de châtiments non pas semblables à ceux des autres législations, mais plus sévères [139]. 217 Les outrages aux parents et l’impiété, même à l’état de tentative, sont immédiatement punis de mort [140]. 218 Cependant ceux dont tous les actes sont conformes aux lois ne reçoivent point en récompense de l’argent ni de l’or, ni même une couronne d’olivier ou d’ache, ou quelque distinction de ce genre proclamée par le héraut : mais chacun, d’après le témoignage de sa propre conscience, s’est fait la conviction que, suivant la prophétie du législateur, suivant la promesse certaine de Dieu, ceux qui ont observé exactement les lois, et qui, s’il fallait mourir pour elles, sont morts de bon cœur, reçoivent de Dieu une nou-