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reçus [96]. 198 Des purifications en vue des sacrifices sont ordonnées par la loi après un enterrement, un accouchement, après les rapports sexuels et dans bien d’autres cas.


XXIV

Prescriptions relatives aux mariages.


199 Quelles sont maintenant les prescriptions relatives au mariage ? La loi ne connaît qu’une seule union, l’union naturelle de la femme, et seulement si elle doit avoir pour but de procréer [97]. Elle a en horreur l’union entre mâles et punit de mort ceux qui l’entreprennent [98]. 200 Elle ordonne de se marier sans se préoccuper de la dot, sans enlever la femme de force, et, d’autre part, sans la décider par la ruse ou la tromperie ; il faut demander sa main à celui qui est maître de l’accorder et qui est qualifié par sa parenté [99]. 201 La femme, dit la loi, est inférieure à l’homme en toutes choses [100]. Aussi doit-elle obéir non pour s’humilier, mais pour être dirigée, car c’est à l’homme que Dieu a donné la puissance. Le mari ne doit s’unir qu’à sa femme ; essayer de corrompre la femme d’autrui est un péché. Si on le commettait on serait puni de mort sans excuse, soit qu’on violentât une jeune fille déjà fiancée à un autre, soit qu’on séduisît une femme mariée [101]. 202 La loi a ordonné de nourrir tous ses enfants et a