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THÉÂTRE.
Madame de Saint-Laurent, à Paul.
M. Amédée.
Monsieur Roch.
Il se précipite avant Paul pour ouvrir la porte du fond, et se heurte avec le domestique qui vient de la porte de gauche.
Doucement donc !
Le domestique ouvre la porte et sort.
Amédée. Il entre suivi de M. Casimir, il est chargé de deux énormes ananas.
Je n’ai pas voulu taper trop ; avec ma force, j’aurais défoncé les deux battants !
Monsieur Casimir, à part, boutonné jusqu’au cou.
Il y a eu du feu, ici, on étouffe.
Amédée, à Mme de Saint-Laurent, en inclinant sa tête entre les deux ananas.
Salut, belle dame ! (Bas.) Tu n’as pas voulu, cruelle ! (Haut, en se retournant.) M. de Rumpigny ! (Il salue.) Mon cher Paul, je ne tends pas la main, je n’ai que des branches ! (Bas, à Mme de Saint-Laurent, en lui désignant M. Roch.) Peut-on compter sur cette redingote marron ?
Madame de Saint-Laurent, bas, en riant.
Comme sur moi-même !
Amédée, haut, avec joie, en soulevant les deux ananas.
Very well !
Madame de Saint-Laurent, à Paul.
Sonnez le domestique, mon ami, M. Peyronneau est plus chargé qu’une table de noce.
Paul appuie sur un timbre.