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THÉÂTRE.



Scène IV

PAUL, VALENTINE.
Paul.

Maintenant que nous sommes seuls, Valentine, tu me permettras de te dire que c’est se moquer de moi. Ce matin je t’ai attendue…

Valentine.

Il faut bien que je sorte pour les affaires de la maison.

Paul.

Je perdrai ma place.

Valentine, gravement.

La place d’un père est près de son enfant, Paul.

Paul.

Pourrais-tu m’expliquer dans quel but on paye, ici, une nourrice ?

Valentine.

Il faut bien qu’elle prenne un peu l’air, cette femme !

Paul.

Et moi, donc ?

Valentine.

Tu te plains ?

Paul.

Nullement, mais je réclame pour ton bonhomme de mari ce que tu accordes de récréation à une berceuse.