Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Bouvigny.

La sienne est assurée !

Rousselin.

À un homme qui n’aurait même rien du tout, pourvu…

Bouvigny.

Oh ! rien du tout !…

Rousselin, se levant.

Oui, monsieur, à un simple travailleur, à un prolétaire.

Bouvigny, se levant.

C’est mépriser la naissance !

Rousselin.

Soit ! Je suis un enfant de la Révolution, moi !

Bouvigny.

Vos manières le prouvent, Monsieur !

Rousselin.

Et je ne me laisse pas éblouir par l’éclat des titres !

Bouvigny.

Ni moi par celui de l’or… croyez-le !

Rousselin.

Dieu merci, on ne se courbe plus devant les seigneurs, comme autrefois !

Bouvigny.

En effet, votre grand-père a été domestique dans ma maison !