Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/344

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dominique, tapant sur la grosse caisse à tour de bras.

Des cœurs ! des cœurs ! des cœurs ! prenez des cœurs !

Paul, l’arrêtant.

Tais-toi !

Joignant les mains d’un air suppliant.

Ah ! c’est dans votre intérêt, je vous le jure. Prenez ! Hâtez-vous !

Une dame, s’avançant.

Cela se mange ?

Madame Kloekher.

N’y touchez pas ! Quelque drogue, sans doute.

Onésime.

Tant pis ! Je me risque !… Allons, père Bouvignard, je vous en paye un ! — Faites comme moi !

Il donne une pièce de monnaie et se met à croquer un bonbon,
comme Bouvignard.
Une dame, à demi-voix.

Ces artistes !… toujours singuliers !

Colombel, tout en payant et prenant un cœur.

Il faut bien que je donne l’exemple aussi, moi qui l’ai amené, ce farceur-là.

Onésime, se frappant le front.

Malheureux ! Où est-elle ?

Madame Kloekher.

Qui donc ?

Onésime.

Clémence !