Mon pauvre maître ! Enfin je vous retrouve. Les larmes m’en coulent comme la pluie le long du tronc, du corps c’est-à-dire. Je ne peux vous serrer dans mes bras. On a beau me couper les rameaux, ça repousse. Je voudrais tant vous embrasser ! Maudite gourmandise, c’est elle qui a tout fait !
et se remet à pleurer.
Ah ! mon Dieu, mon Dieu !
Grâce pour lui, bonne Fée !
Puisque tu l’aimes, soit !
Aussitôt les deux branches disparaissent. Dominique a des bras. Dans le mouvement de sa chevelure qui frissonne, le nid tombe de sa tête, des œufs s’écrasent par terre et un oiseau s’envole.
Mais tu iras…
Oh ! partout. Depuis que j’ai pris racine, je ne demande qu’à me dégourdir.
Tu iras avec ton maître, pour donner ces cœurs à tous ceux qui en manquent.
Volontiers !
Mais… vu la quantité, nous allons avoir une cargaison d’une lourdeur… !