vous demander la main de mademoiselle votre fille Louise, pour mon fils le vicomte Onésime-Gaspard-Olivier de Bouvigny ! (Silence de Rousselin.) Hein ! vous dites ?
Rien jusqu’à présent, Monsieur.
J’oubliais ! Il y a de grandes espérances, pas directes à la vérité !… et comme dot… une pension ;… du reste Me Dodart, détenteur des titres, (baissant la voix.) ne manquera pas… (Même silence.) J’attends.
Monsieur… c’est beaucoup d’honneur pour moi, mais…
Comment ? mais !…
On a pu, Monsieur le comte, vous exagérer ma fortune ?
Croyez-vous qu’un pareil calcul ?… et que les Bouvigny !…
Loin de moi cette idée ! Mais je ne suis pas aussi riche qu’on se l’imagine !
La disproportion en sera moins grande !
Cependant, malgré des revenus… raisonnables, c’est vrai, nous vivons, sans nous gêner. Ma femme