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Paul.

Bah ! avec du courage !

Se tournant vers Dominique.

Et puis, tu ne m’abandonnes pas.

Dominique.

Oh ! non, non ! J’ai confiance en Monsieur ; je l’ai vu à l’œuvre. N’importe ! ce serait le cas, si Monsieur veut le permettre, d’avoir à notre service quelques-uns de ces génies bienfaisants dont vous étiez si curieux là-bas ! En avez-vous consulté de ces magiciens de toutes les couleurs, en robe verte, en robe jaune, en robe bleue, en manteau bariolé, sans compter ceux qui n’avaient pas de chemise ! Et on aurait dit, vraiment, que vous croyiez à toutes leurs fariboles.

Paul.

Peut-être ! pourquoi pas ?… Mais je n’ai que trop tardé, adieu !…



Scène IV.

Les Précédents, JEANNE.
La mère Thomas.

Qu’est-ce que tu viens faire ici, toi, fainéante ?

Paul, affligé.

Oh ! comme vous la traitez !

La mère Thomas.

N’allez-vous pas la défendre, monsieur Paul ? Aprés tout, vous avez raison, allez : elle a assez parlé de vous pendant votre voyage.