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Rousselin.

La plaisanterie est rebattue.

Murel.

Je vous jure que ma tante est morte !

Rousselin.

Eh bien ! enterrez-la, et ne me bernez pas avec vos histoires d’héritage.

Murel.

Rien de plus vrai ! Seulement, comme la pauvre femme a trépassé depuis mon départ, on cherche si quelquefois un autre testament…

Rousselin.

Ah ! il y a des si ! Eh bien, mon cher, moi, j’aime les gens sûrs des choses qu’ils disent et entreprennent.

Murel.

Monsieur Rousselin, vous oubliez trop ce que je puis faire pour vous !

Rousselin.

Pas grand’chose ! Les ouvriers ne vous écoutent plus !

Murel.

Vraiment ! Parce qu’il y a cinq ou six braillards peut-être… des hommes que j’avais renvoyés de ma fabrique… Mais tous les autres !

Rousselin.

Pourquoi ne sont-ils pas venus ?

Murel.

Comment les amener, étant absent ?