Page:Flaubert - Par les champs et par les grèves.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pieds, et c’est pour nous aussi que vous êtes venus, poètes magnifiques où nous délectons nos âmes.

Et nous nous mîmes au lit en riant de cette perversité grande qui fait de la vie humaine l’appendice de la boutique, de l’étude ou du comptoir, ne la croyant inventée par Dieu que pour emplir des casiers et prendre des numéros.

Puis nous dormîmes d’un bon sommeil malgré nos opérations, et dès l’aurore nous partîmes pour Penmarc’h sans nous informer de l’état de nos malades.