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On descendait au fond de la vasque par deux marches assez élevées, ce qui permettait de s’asseoir.

La troisième pièce, parallèle à la première et s’ouvrant sur le flanc droit de celle-ci, est toute entourée de niches, séparées les unes des autres par des petites cariatides d’hommes nus, à visages rustiques et barbus, et qui ont des caleçons à petits losanges descendant comme des lames triangulaires l’un sur l’autre ; d’autres de ces bonshommes ont simplement un caleçon d’étoffe (ou de peaux ?). Ces cariatides supportent un large plateau. Parmi les bas-reliefs en stuc de cette pièce, Ganymède enlevé par l’aigle.

La quatrième pièce, s’ouvrant sur la droite de la précédente, avait tout son sol chauffé d’en dessous par des fourneaux ; le sol est supporté par de petits piliers en briques. À droite quand on entre, il y a une vasque de marbre, carrée, en façon de grande baignoire ; au fond de cette pièce, dans la demi-rotonde qui la termine, une vasque supportée sur un cône de pierre ; du milieu de cette vasque s’élevait un jet d’eau.

Cette pièce a trois ouvertures à sa voûte, deux de chaque côté et une au milieu ; de plus, un œil-de-bœuf à sa demi-rotonde, et, en dessous de cet œil-de-bœuf, au-dessus de la vasque à jet d’eau, sort de la muraille une sorte de carré en maçonnerie avec un trou au milieu, ce qui se retrouve dans la première et dans la troisième pièce, quoique, dans la première, le fond semble bouché. Étaient-ce des bouches de dégorgement pour la chaleur, ou des niches à lanternes ? Ces carrés sortants sont très mal faits, et semblent (comme