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le théâtre d’Hérode Atticus, servaient à soutenir le terrassement sur lequel le temple était bâti ; d’autant plus qu’au bout de ce mur il y en a un autre tout uni, sans arcades ni contrefort, qui fait angle droit et ne pouvait servir à autre chose qu’à soutenir les terres. De là, du reste, la plate-forme occupée par le temple se voit très bien ; mais ce que l’on voit, ces seize colonnes, sont-elles autre chose qu’un portique ?

tour des vents.

Les figures allégoriques extérieures sont affreusement lourdes. Jambes tuméfiées, leur poids seul empêcherait le corps de voler.

Édifice octogonal. — Corniche avec tambours carrés ; au-dessus, à la hauteur de sept pieds environ, une plinthe circulaire, de petites colonnes cannelées à chapiteau dorique ; — une seconde plinthe, puis le toit, tranches de pierres, allant s’amincissant vers le sommet et dont la combinaison fait dôme.

Deux portes, une grande vers le Sud-Ouest, une plus petite s’ouvrant en face de l’Est.

À l’extérieur du monument, et communiquant avec lui, une sorte de tourelle ronde, de même construction.

Trois fenêtres ou jours enlevés à même le mur, deux sous la première plinthe, une sous la corniche, à côté du Merab.

théâtre d’hérode atticus.

Les restes de gradins sont surtout vers la partie