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DE GUSTAVE FLAUBERT.

m’a pas donné le temps de le corriger ! ce qui me vexe infiniment !

De plus, Mulot (notre secrétaire du comité Bouilhet) est mort mardi. Je l’ai enterré jeudi, par une pluie battante. C’est encore une complication dans cette malheureuse fontaine ! et les fonctions de Mulot retombent sur moi ! Naturellement.

De plus, j’ai eu des épreuves de Bouilhet à corriger ! Mme Régnier me demande une lettre pour La Rounat, devenu directeur de l’Odéon ! etc. Ah ! vraiment ! les éternels Autres commencent à m’embêter ! je fais toujours tout pour eux et je ne vois pas qu’ils fassent quelque chose pour moi.

Et travailler au milieu de tout ça ! Le moyen ? Et puis, je pense aux affaires ! J’ai la tête souillée d’un tas de choses basses. Le dernier attentat contre le Czar m’inquiète à cause du Moscove. Et je m’attriste de ta continuelle anémie, ma pauvre fille. Il me semble que nous ne nous sommes pas vus depuis quinze ans, et quand tu viendras ici, j’en partirai ! Est-ce assez bête ! Mon chapitre ne sera pas fini avant la fin de juin !!! N’importe ! j’irai à Paris au commencement de mai et je prendrai quelqu’un pour me relever des textes indiqués d’avance. Autrement, Bouvard et Pécuchet ne seraient pas publiables en 1881 !

J’ai pourtant cette semaine écrit deux pages, et c’est sublime d’effort, vu l’état de mon moi. Je n’ai plus le beau calme que tu as admiré il y a un mois ! Peut-être que la semaine prochaine tout ira mieux que jamais.

Ce n’est pas la peine de me voler mon papier pour m’écrire sur des formats aussi grotesquement