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CORRESPONDANCE

en revenez-vous ? Où irez-vous ensuite ? À Paris ou à Nohant ? Problème.

Quant à, moi, je ne sors pas de Croisset. Du 1er  au 20 ou 25 septembre il faut que je vagabonde un peu pour mes affaires. Je passerai par Paris. Donc, écrivez-moi rue Murillo.

J’aurais bien envie de vous voir : 1o  pour vous voir ; 2o  puis pour vous lire Saint Antoine, puis pour vous parler d’un autre livre plus important, etc., etc., et pour causer de mille autres choses longuement, seul à seul.


1321. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, lundi, 5 heures [26 août 1872].
Mon pauvre Loulou,

Il faut d’abord que je t’embrasse (car je m’ennuie de toi énormément), puis il me semble que j’ai pas mal de choses à te dire. 1o  Le jardinier mettra demain matin au chemin de fer un panier pour toi. Mais l’envoi sera peu important, car il n’y a pas grand’chose dans ton jardin, ce qui n’empêche pas la cupidité des voleurs, car la nuit on passe par-dessus le mur et l’on casse le treillage, d’où terreur de Mlle Julie.

2o  Je viens d’avoir la visite de Laporte qui m’a invité à déjeuner pour jeudi prochain avec Raoul-Duval.

Ce matin j’ai eu la visite de Philippe.

J’ai reçu une lettre lamentable de Mme Brainne. Son fils est très malade. Elle va l’emmener aux