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DE GUSTAVE FLAUBERT.

J’ai vu Carvalho, le directeur du Vaudeville, qui m’a rappelé que je lui avais rendu service quand il était au Théâtre-lyrique. Je dois lire le Sexe faible quand je reviendrai à Paris. Mlle Julie a été fort contente de me revoir et voudrait bien voir « sa Caroline ». Je lui ai conseillé la patience.

Aucune nouvelle locale à t’apprendre. Et tu ne m’as pas donné la moindre nouvelle de Putzel ! Comment oublier un petit être aussi intéressant !

Il y a aujourd’hui trois semaines, à cette heure-ci, nous revenions de Bozo ! Que fait maintenant Damos ? Où est Barrier ? Marie bougonne-t-elle ? etc.

Adieu, pauvre nièce ; j’espère que tu vas te remettre à la peinture. Écris un peu moins de lettres, afin d’occuper la plume à des choses plus sérieuses, ou plutôt, quand les envies épistolaires te prendront, pense à ta vieille nounou.

Je t’aurais écrit dès hier soir ; mais Ernest t’aura donné de mes nouvelles.


1320. À GEORGE SAND.
Croisset, jeudi [22 août 1872].
Chère Maître,

Dans la lettre que j’ai reçue de vous à Luchon ; il y a un mois, vous me disiez que vous faisiez vos paquets, et puis c’est tout. Plus de nouvelles ! « Je me suis laissé conter », comme dirait ce bon Brantôme, que vous étiez à Cabourg. Quand