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CORRESPONDANCE

Carotte[1]. On n’imagine pas une infection pareille ! C’est plus bête et plus vide que la plus mauvaise des féeries de Clairville. Le public a été absolument de mon avis.

Le bon Offenbach a eu un re-four à l’Opéra-Comique avec Fantasio. Arrivera-t-on à haïr la blague ? Ce serait un joli progrès dans la voie du bien !

Tourgueneff est à Paris depuis le commencement de décembre. Chaque semaine, nous prenons un rendez-vous pour lire Saint Antoine et dîner ensemble. Mais il survient toujours des empêchements, et nous ne nous voyons pas. Je suis plus que jamais harassé par l’existence et dégoûté de tout, ce qui n’empêche pas que jamais je ne me suis senti plus robuste. Expliquez-moi ça.


1262. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Lundi soir. [1872]

Non ! je n’ai pas envoyé d’exemplaires sur papier de Hollande à Achille et à Deschamps, mais tu avais les exemplaires ordinaires pour l’un et pour l’autre.

Cet envoi extraordinaire n’étant pas bien pressé, je m’en suis abstenu.

J’ai reçu le manuscrit du Château des cœurs en bon état.

  1. Le Roi Carotte, de Victorien Sardou, musique d’Offenbach (23 janvier 1872.)