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un perpétuel repliement sur lui-même suscita d’étranges lueurs, n’a pas craint de formuler cette loi primordiale de psychologie amoureuse : « La Femme veut être prise, acceptée comme propriété. Elle veut se fondre dans l’idée de propriété, de possession. Aussi désire-t-elle quelqu’un qui prend, qui ne se donne et ne s’abandonne pas lui-même, qui, au contraire, veut et doit enrichir son moi par une adjonction de force, de bonheur et de foi. La Femme se donne, l’Homme prend. » Nietzsche restreignait son jugement à la femme amoureuse. Mais ne faut-il pas admettre l’unité de constitution mentale ? Possédée par son amant comme femme, comme écrivain la voici qui veut être prise encore par ses maîtres.

D’où la série des influences, visibles comme à travers une glace, pour les yeux les moins prévenus. Et c’est d’abord le faisceau des traits romantiques, autour