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Fig. 65. — Machine compound du Creusot (vue en bout).


2o le fond inférieur, F, du cylindre C, par l’intermédiaire duquel ce cylindre repose sur le bâti B.

Le piston, P (fig. 66), porte, à sa circonférence, des segments en fonte, et se trouve rivé entre un fort écrou et une embase appartenant à la tige en acier. Son mouvement est transmis à l’arbre coudé A, par la bielle, Q, également en acier.

La crosse R est réunie à la tige du piston p, par une goupille plate, R. Elle reçoit les coussinets en bronze dans lesquels tourillonne l’axe d’articulation q. Elle porte, en outre, deux patins r2 (fig. 65) par l’intermédiaire desquels elle est parfaitement guidée entre les glissières r4 supportées sur les montants du bâti B2.

Quant à la bielle Q (fig. 66), sa tête inférieure reçoit des coussinets garnis de métal antifriction, et dont l’usure peut être compensée, au moyen de cales interposées entre son extrémité inférieure et le chapeau.

Un conduit est ménagé dans la tête de bielle Q, ainsi que dans la crosse R, pour la lubrification continue des articulations. L’huile provenant d’un réservoir supérieur y est amenée par les petits tuyaux h et h2 d’où elle tombe goutte à goutte.

L’arbre A est en acier fondu ; il porte deux coudes-manivelles, placés à 90° l’un par rapport à l’autre. Cet arbre tourne à la vitesse de 100 tours par minute, dans des paliers appartenant au socle général B2, et dont les coussinets en fonte sont encore garnis de métal antifriction. Il porte, à son extrémité de droite, deux excentriques