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Fig. 64. — Machine compound du Creusot (vue de face).


boulonnés sur une plaque de fondation unique qui porte les trois paliers de l’arbre moteur.

Cet arbre, coudé à deux manivelles faisant entre elles un angle de 90°, est construit en acier doux, ainsi que les bielles, tiges de piston et les autres pièces de la distribution.

Une soupape Z (fig. 64, 65), placée entre les deux cylindres, permet d’envoyer, à l’occasion, la vapeur des générateurs sur le grand piston, et d’aider ainsi à la mise en marche de la machine.

L’extrémité de l’arbre coudé, du côté du grand cylindre, est munie d’un manchon, A2, sur lequel vient s’assembler un arbre extérieur, A′, portant un volant-poulie, en fonte, à jante tournée. La courroie, placée sur ce volant, attaque un tambour, sur l’arbre duquel sont fixées les poulies de commande des appareils dynamo-électriques, quand la machine est appliquée à la production de la lumière électrique.

Le moteur est représenté, en élévation longitudinale et transversale, par les figures 64 et 65. La figure 66 est une coupe verticale passant par les axes des deux cylindres ; la figure 67, une coupe horizontale de cylindres, par l’axe des orifices d’échappement de vapeur.

La chemise du petit cylindre s’ajuste à l’intérieur d’une double enveloppe en fonte, D′ (fig. 66), à laquelle se rattachent : 1o les conduits et la boîte de distribution, E ;