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Fig. 382. — Machine Gramme à courants alternatifs.


sont mises simultanément en mouvement. L’une d’elles est une dynamo ordinaire, à courants alternatifs ; l’autre sert d’excitatrice, et est à courant continu. L’installation est ainsi plus simple et moins coûteuse.


La machine à courants alternatifs de M. Siemens que nous représentons dans la figure 383 diffère des précédentes en ce que les induits sont mobiles et les inducteurs fixes. Là, comme précédemment, c’est une petite machine Siemens à courant continu, qui alimente l’inducteur. Ce dernier se compose de deux séries de 16 électro-aimants, fixés sur des couronnes de fonte, de chaque côté de l’induit. Il est bien entendu que ces électro-aimants sont isolés du bâti qui les supporte, par des plaques d’ébonite, et que les fils qui les entourent sont disposés de manière à ce qu’un pôle sud soit toujours entre deux pôles nord, et réciproquement un pôle nord entre deux pôles sud.

L’induit est constitué par une roue en bronze, autour de laquelle sont fixées 16 bobines plates sans noyau, telles que des multiplicateurs galvanométriques. Tout ce système tourne rapidement autour des inducteurs, et le courant ne s’y développe que quand les sphères des hélices passent dans le champ magnétique des électro-aimants. Les fils de communication des bobines sont fixés sur un disque en bois, qui occupe la partie centrale de l’induit, et transmettent leur courant au collecteur de la machine.

Le type à 16 bobines que nous venons de décrire est divisé en deux circuits, pouvant alimenter chacun 10 lampes différentielles du système Siemens.


M. de Méritens construit une machine à courants alternatifs, dont le dispositif général rappelle celui de la machine magnéto-électrique du même constructeur, que nous décrirons plus loin, mais dans laquelle les aimants permanents ont été remplacés par des électro-aimants.


M. Lontin a inventé une machine à