Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/340

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 281. — Mouton à vapeur de M. G. Lacour, de La Rochelle (élévation) (A), coupe longitudinale (B), coupe horizontale (C). Fig. 282. — Mouton à vapeur de M. G. Lacour, de La Rochelle.


heure, à un mètre de hauteur, par un cheval-vapeur. En se basant sur cette donnée, un simple calcul de proportionnalité permet, dans toutes circonstances, connaissant le débit d’une source et la hauteur à laquelle doit être élevée l’eau, d’évaluer la force de la machine nécessaire pour conduire la pompe. Ce chiffre comprend l’excès de charge provenant des frottements des organes mécaniques, et ceux de l’eau dans une conduite verticale.

Pour les alimentations intermittentes, l’emploi d’une machine locomobile offre l’avantage de pouvoir déplacer facilement le moteur resté libre pendant le chômage et de l’utiliser à d’autres travaux.


Dans les constructions sur pilotis, pour soulever le mouton qui doit enfoncer les pieux dans le fond des rivières, c’est une locomobile, amenée sur un radeau, qui élève le mouton, pour le laisser ensuite retomber de tout son poids. Il suffit, pour cela, de lâcher la vapeur dans l’air, en tirant un