Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/279

Cette page a été validée par deux contributeurs.
tagent aujourd’hui la presque totalité des voies ferrées, en Europe et en Amérique, sont le frein à vide, ou à air raréfié, et le frein à air comprimé, automatique ou non, avec leurs nombreuses modifications, résultant des perfectionnements dont ils n’ont cessé d’être l’objet l’un et l’autre, depuis leur apparition, vers 1871.

La première idée du frein à vide, ou frein à air raréfié, est due à deux ingénieurs français, MM. du Tremblay et Martin, qui en firent des essais en 1860. C’est l’ingénieur américain Smith qui eut le mérite de le faire entrer dans la pratique. D’où le nom de frein Smith, ou Smith-Hardy.

Un frein à vide simple (Smith-Hardy) non automatique, dont nous donnons la disposition d’ensemble (fig. 233), comprend une conduite générale, circulant sur toute la longueur du train, au moyen de tuyaux d’accouplement. Elle est reliée, par des branchements, avec des sacs flexibles en caoutchouc, placés sous chaque voiture. Chacun de ces sacs, étanches et à soufflet, que nous représentons dans la figure 234, actionne les sabots des freins, par l’intermédiaire d’un fonds mobile, A, B, qui est mis
Fig. 233. — Installation générale du frein à vide.