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Fig. 166. — La pompe Greindl et son moteur.


compas, que la grande masse de fer composant le navire a l’inconvénient de faire varier. Le compas est placé sur le pont, au haut d’une colonne en bois, et on y accède par une échelle.

Nous ne décrirons pas tous les moyens employés pour corriger les perturbations de l’aiguille aimantée à bord des bâtiments en fer. Nous nous contenterons de rappeler la boussole de Sir William Thomson, universellement connue, ainsi que les compas liquides.


La position du navire est signalée, la nuit, par trois fanaux, dits feux de position, qui se composent : d’un feu blanc au mât de misaine, d’un feu rouge à babord, et d’un feu vert à tribord. Lorsqu’on voit un navire de côté, on n’aperçoit jamais que le feu du bord où l’on se trouve ; des écrans empêchant de voir les autres.


Des appareils avertisseurs servent aussi à signaler la présence du navire. Ce sont les sifflets, trompes d’alarme, sirènes et les cloches.

La figure 167 représente la trompe en usage sur les navires. Cet appareil se com-