Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/179

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 163. — Servo-moteur Farcot.


fait tourner autour du coude de l’arbre à manivelles, ce qui le déplace plus ou moins, et donne au tiroir une plus ou moins grande introduction.

Quand le centre du moyeu se trouve dans l’axe de l’arbre à manivelles, ce moyeu se trouvant centré, par rapport à cet arbre, il en résulte que l’arbre, en tournant, ne déplace plus les tiroirs de distribution, qui sont au stop, avec orifices recouverts.

Le doigt, qui pénètre dans le moyeu, est fixé sur un manchon C, qui peut glisser longitudinalement sur l’arbre manivelle, en se déplaçant angulairement d’une faible quantité, suivant une rainure hélicoïdale qui constitue son clavetage sur l’arbre.

Le déplacement longitudinal de ce manchon est obtenu au moyen d’un pignon D, formant écrou, lequel, tournant sur l’extrémité de l’arbre manivelle qui est fileté, fait avancer le manchon et le doigt dans un sens ou dans l’autre.

Ce pignon-écrou est mis en mouvement par le timonier, au moyen d’une roue à manettes E, qui actionne une roue dentée F, s’engrenant avec le pignon. On comprend alors facilement que le timonier, tournant son volant de manœuvre dans un sens ou dans l’autre, fait glisser le doigt, le long de l’arbre-manivelle, en décalant le moyeu des excentriques de distribution, pour la marche avant ou arrière, suivant que ce décalage s’opère à droite ou à gauche de la ligne moyenne. Le moteur se mettant en mouvement, par le fait de l’ouverture des tiroirs de distribution, l’arbre-manivelle, sur l’ex-