Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 6. — Chaudière Belleville. Collecteur-épurateur de vapeur (coupe longitudinale).


par l’extrémité de droite. Elle est injectée par la tuyère, D ; de telle sorte que la rapide élévation de sa température au contact de la vapeur détermine la précipitation instantanée des sels calcaires à l’état pulvérulent. L’eau d’alimentation ayant ainsi atteint une température qui est sensiblement celle de la vapeur traverse le collecteur-épurateur, dans toute sa longueur, pour se rendre par le tuyau de retour, F, au récipient-déjecteur, E (fig. 1, page 4), où elle abandonne les dépôts calcaires précipités, ainsi que les autres corps étrangers qu’elle a pu entraîner avec elle.

L’eau se rend ensuite dans le tube collecteur d’alimentation, F (fig. 1, page 4), d’où elle se répartit entre les éléments générateurs, G, en passant par la tubulure à joint conique qui relie chacun d’eux avec le tube collecteur. Elle pénètre ainsi dans chaque élément, en raison du besoin de la vaporisation, de manière à maintenir dans chacun d’eux la même hauteur de niveau normale déterminée pour le meilleur travail et réglée par l’automoteur d’alimentation B, B′ (fig. 2, page 5).

Fig. 7. — Chaudière Belleville. Collecteur-épurateur de vapeur (coupe transversale).

Au sortir de chaque élément, la vapeur d’eau pénètre dans le cylindre collecteur épurateur, C (fig. 6 et 7), en passant par une tubulure à joint conique. Cette tubulure dirige le courant contre une cloison circulaire disposée de manière à développer une action centrifuge qui détermine la séparation de la vapeur d’avec l’eau et les autres corps étrangers qu’elle entraîne.

La quantité d’eau ainsi retenue dans l’épurateur est, en moyenne, quatre ou huit fois plus grande que celle de l’eau d’ali-