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Fig. 111. — Machine à fourreau de la Meurthe (1/2 vue en plan extérieur).


opposé. Les tiges des pistons sont formées d’un cylindre creux en fonte, C, qui reçoit à l’intérieur une traverse sur laquelle s’articule la bielle D. Les boîtes à vapeur, E, sont placées suivant le mode ordinaire, et les tiroirs sont commandés par des coulisses de Stephenson, pourvues de leurs deux excentriques. Il n’existe pas de glissières ; des presse-étoupes seuls guident le mouvement.

Fig. 112. — Machine à fourreau de la Meurthe (1/2 vue en coupe horizontale).

Ce mécanisme est simple, et la longueur de la bielle peut atteindre facilement six fois le rayon de la manivelle, ce qui est très satisfaisant.

Cependant le fourreau C constitue une surface refroidissante considérable ; les presse-étoupes sont difficilement étanches, et les cylindres atteignent un très grand diamètre. Pour ces raisons, la machine à fourreau ne s’est pas répandue en France. On lui a préféré la machine à bielle en retour, due à Mazeline, du Havre, et à Dupuy de Lôme.