Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 4.djvu/695

Cette page a été validée par deux contributeurs.

nous d’enregistrer les faits présentement établis ; ils sont assez importants pour que, même limitée à son état actuel, la découverte de M. Lenoir tienne un rang très-honorable parmi les inventions de notre siècle. Il est constant que nous possédons aujourd’hui une machine qui a résolu le problème d’exécuter un travail mécanique en supprimant la chaudière et le foyer des machines à vapeur ; qu’elle n’est pas trop dispendieuse et qu’elle est surtout d’une simplicité et d’une facilité d’emploi qui surpassent toute imagination. Quant à son effet mécanique, on a déjà construit une machine de la force de sept ou huit chevaux-vapeur. Enregistrons ces faits, et quant aux applications à venir, évitons de jeter dans le public un espoir ou une défaveur qui seraient également mal fondés.

fin du moteur à gaz.