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L’instrument que l’on désigne ainsi se compose d’une forte tige, terminée inférieurement par un fer à cheval, qui vient prendre la tige sous l’un de ses épaulements, et la soulève ainsi jusqu’au haut du trou de sonde, si les circonstances sont favorables, c’est-à-dire si la partie située au-dessus de l’épaulement saisi n’offre qu’une médiocre longueur. Dans le cas contraire, il est probable que cette partie butterait contre toutes les saillies des parois, et empêcherait le retrait de la tige. On substitue donc la cloche à vis à la caracole, dès que celle-ci a ramené la tige dans l’axe du trou de sonde.

Fig. 361 et 362. — Caracoles.

Nous représentons ici deux modèles de caracole (fig. 361 et 362). Cet instrument est fréquemment employé, à cause de la simplicité de sa construction et de l’avantage qu’il possède de pouvoir être retiré, lorsque la prise a été mal faite. Il est vrai que cet avantage constitue, en même temps, un inconvénient, puisqu’en raison même de son déplacement facile, la caracole laisse quelquefois échapper l’objet saisi. Aussi ne l’emploie-t-on, dans bien des cas, que pour préparer le travail de la cloche à vis.

Fig. 363. — Cloche à deux galets.

Pour retirer une tige qui ne présente aucune saillie, on se sert de la cloche à deux galets, dont le principe est celui-ci : deux galets poussés l’un vers l’autre par des ressorts, et laissant entre eux un espace dans lequel s’engage la tige. Lorsqu’on soulève l’instrument, les galets mordent la tige, et l’étreignent d’autant plus vigoureusement qu’elle résiste davantage. La cloche à deux galets est utilement employée dans les sondages de grand et de moyen diamètre. Dans la figure qui représente cet outil, les galets sont indiqués par les lettres T, T, et la tige par la lettre R.

La cloche à clapets est fondée sur un principe analogue. Au lieu d’être prise entre des galets, la tige se trouve pincée entre