Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 4.djvu/392

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 258. — Plan sommaire de la ventilation du théâtre Lyrique.


la Revue moderne[1] un excellent travail sur la ventilation des théâtres.

« Les résultats obtenus au théâtre de la Gaîté, dit M. Duplessis, auraient dû être plus satisfaisants, si MM. les directeurs n’y eussent mis bon ordre. Par une modification qui a donné d’excellents résultats, aux prises d’air à fleur de terre, on en a ajouté douze autres pratiquées dans les deux murs longitudinaux qui limitent le théâtre. Elles sont réparties sur deux rangs de chaque côté, et situées, dans l’un des murs, à 20 mètres au-dessus du sol, et dans l’autre, à 25. Grâce à ces ouvertures supplémentaires, grâce aussi à des orifices ménagés près du plafond des amphithéâtres supérieurs, l’air nouveau peut rentrer en quantité suffisante, du moins l’hiver. Mais il n’en est pas de même pendant l’été, les voies supplémentaires que demandait la commission n’ayant pas été établies dans ce théâtre non plus que dans les deux autres. Quant à l’évacuation de l’air vicié, elle s’effectue convenablement, et, sauf les vices inhérents au système, la ventilation pourrait avoir lieu d’une façon régulière, si les prises d’air des deux murs longitudinaux n’étaient tenues fermées été comme hiver, et si là, de même qu’au théâtre Lyrique, on ne négligeait d’allumer le foyer d’appel si utile pour l’évacuation de l’air vicié du rez-de-chaussée.

« Quant au théâtre du Cirque ou du Châtelet, il est le plus mal aménagé de tous, et cela en grande partie, il faut le reconnaître, par la faute de l’architecte. Ce dernier, dans son projet, avait

  1. 10 mai 1869.