Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/643

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 506. — Coupe en long d’une machine à fabriquer les tuyaux de drainage.


tuyaux viennent se placer d’eux mêmes sur cette table. Par-dessus la toile mobile sont des archets i, i, i, garnis chacun d’un fil de laiton propre à couper les tuyaux à la longueur voulue. Ils sont fixés sur une barre de bois longitudinale et pouvant s’abaisser lorsqu’on tire de haut en bas la tringle de bois E.

Fig. 507. — Vue de face d’une machine à fabriquer les tuyaux de drainage.

Pour manœuvrer cette machine, il faut deux hommes et trois enfants. Un homme projette avec force, la terre préparée, dans la caisse, préalablement ouverte, de manière à la tasser, et à expulser l’air autant que possible. Puis, il ferme la boîte, et met le piston en mouvement, à l’aide de la manivelle qui fait marcher la grande roue. La terre ainsi comprimée s’échappe par les ouvertures de la lunette. Les tuyaux tombent sur les toiles sans fin de la table AB, auxquelles ils communiquent le mouvement par leur simple poids, et s’avancent jusqu’au bout de la table sans se déformer. Là, on abaisse les archets propres à les couper, et on les relève aussitôt. Le mouvement du piston recommence jusqu’à ce qu’il soit arrivé au bout de sa course.

Fig. 508, 509. — Filière à quatre trous.

L’appareil à moulage est porté sur deux roues glissant sur un rail, afin de faciliter son mouvement de déplacement, quand il s’agit de le rapprocher ou de l’éloigner de la table qui porte les rouleaux.

Toutes les pièces moulées sont successive-