Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 98. — Télescope à miroir de verre de Léon Foucault, monté équatorialement.


rait donc pas représentée sur la plaque collodionnée d’une façon nette et déterminée, mais bien par une traînée lumineuse, résultant de son déplacement dans le champ de l’observation. De là, la nécessité de donner au télescope ou à la lunette un mouvement de translation, qui coïncide d’une manière absolue, pour sa durée, avec les mouvements de ces corps célestes, et qui, en outre, s’exécute dans le même plan, c’est-à-dire dans le plan désigné sous le nom d’équateur céleste. Une lunette, ou un télescope, sont montés équatorialement lorsqu’ils sont munis d’un mécanisme qui les fait se déplacer de la même quantité que les astres mobiles que l’on considère, et qui les maintient dans le plan de l’équateur céleste. La figure 97 représente la belle lunette équatoriale, qui a été construite par M. Secrétan, pour l’Observatoire de Paris. Ce n’est qu’avec un appareil de ce genre que l’on peut observer tout à son aise un astre mobile, comme les planètes et leurs satellites, et maintenir leur image dans le champ de vision aussi longtemps qu’on le désire.

La figure 90 (page 145) fait voir le télescope de Léon Foucault, monté équatorialement, tel qu’il est construit par M. Secrétan à Paris. La figure 98, fait voir le même télescope tel qu’on le construit à Munich. L’enveloppe hexagonale en bois qui sert à enfermer le miroir et l’oculaire, est remplacée par une enveloppe cylindrique renforcée de métal.

AB est le tube du télescope ; le miroir de