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Suzette attendait son frère pour se rendre avec lui, chez leurs amis Dravil.

Mme Lassonat fut surprise de le voir rentrer si vite.

— Ce n’était donc pas l’heure de ta leçon ?

— C’était bien le jour, mais le professeur n’avait pas le temps. Il allait à un concert.

— Tant mieux, dit Suzette, nous partirons plus tôt.

Mme Lassonat les conduisit chez leurs amis et les y laissa.

Bob était ravi de s’amuser avec Jacques et Suzette enchantée de passer quelques heures en compagnie d’Huguette.

Une diversion inattendue leur fut procurée.

Mme Dravil avait un frère aviateur. Ce jeune homme vint chez sa sœur. Les enfants l’entourèrent et une idée singulière traversa l’esprit de cet intrépide : celle d’emmener ses neveux et leurs invités en une promenade en avion.

Ce furent des cris de joie. Mme Dravil s’y opposa de toutes ses forces, mais comme l’aviateur assurait que ce ne serait qu’un simple décollage avec le retour à terre immédiat, elle se laissa persuader.

— Il faut bien nous habituer au mode de locomotion qui sera le nôtre dans quelques années, dit Bob.

— Oui, appuya Jacques, les chemins de fer seront supprimés, les autos ne seront plus que pour les petits parcours.