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pects, et ils pressentaient que toutes les portes leur seraient fermées. En approfondissant leurs procédés, j’en venais à trouver que Jean Gouve me traitait avec une grande politesse en me prévenant de son départ.

Mes parents furent bien soulagés par cette solution qui rompait les fiançailles sans que l’on eût à se débattre. Tout se dénouait pour le mieux.

Aussitôt après le déjeuner, j’allai chez Mlle Clarseil, et, dès qu’elle me vit, elle murmura :

— Il me semble que vous êtes encore une fois transformée.

Elle n’apportait aucune joie dans son accent parce qu’elle me gardait rancune. Mais quand je lui racontai les péripéties de mon existence