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être pas encore là… De plus, si Bob est rentré, elle ne s’occupera certainement que de lui…

— Non… non… il faut que je te ramène !… Puis, j’ai hâte de m’informer de ton petit frère.

À ce moment, M.  Dravil rentra :

— Tiens, bonjour Suzette… Tu es toujours une jeune personne indépendante et pleine d’imprévu !

— Je crois bien, répliqua Madame Dravil ; aujourd’hui, elle a égaré Bob…

— C’est une idée malheureuse… dit Monsieur Dravil en riant.

— Ne ris pas, reprit sa femme, c’est fort sérieux, ce pauvre petit bonhomme de Bob n’est pas encore retrouvé et tout le monde le cherche depuis ce matin…

— Non… c’est vrai ?… Ah ! mon Dieu !… mais j’y pense maintenant… Un de mes employés m’a dit avoir rencontré un bambin qui pleurait parce qu’il avait perdu sa maman… C’est sans doute Bob…

— Mais oui, c’est lui !… cria Suzette. Allons vite le chercher…

— Oh ! mais attendez…

— Non… non… trancha Suzette…

— Il faut que j’aille chez mon employé…

— Allons vite, Monsieur…

M.  Dravil, suivi de Suzette, prit la direction des Gobelins où habitait l’employé.