Page:Fiel - Armelle devant son vainqueur, paru dans l'Ouest-Éclair du 3 septembre au 10 octobre 1937.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ses amies furent frappées de l’éclat nouveau de son visage et du scintillement de ses prunelles.

Louise en ressentit quelque inquiétude.

Elle était restée sous le coup d’un étonnement un peu gêné depuis la révélation de Jacques et elle ne savait plus si elle devait continuer à s’occuper du jeune homme. Mais elle fut stimulée par les préparatifs d’attaque de Cécile et elle se promit de ne pas se laisser distancer.

Roberte comprenait le jeu de Cécile et devinait les pensées de Louise. Elle se jura de se montrer simple et comme elle jugeait qu’un artiste qui aimait la solitude devait aussi préférer les jeunes filles sans fard, elle se résolut à paraître naturelle pour conquérir la palme.

C’est dans ces dispositions qu’elles pénétrèrent dans le musée. La gaîté de la veille était remplacée par un respect