Page:Fiel - Armelle devant son vainqueur, paru dans l'Ouest-Éclair du 3 septembre au 10 octobre 1937.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est terrible, murmura Louise en tremblant, comme les choses les plus simples peuvent devenir soudain les plus compliquées.

— Quand maman saura que nous étions dans la même salle qu’un assassin, elle en tombera malade, nerveuse comme elle est, murmura Roberte.

— Ah ! je n’ai pas dit que ce monsieur était l’assassin, se récria Cécile.

— Évidemment ! Mais vous avouerez que l’ostentation qu’il apporte à se cacher rend son identité équivoque ! répliqua Louise.

— Il me semblerait plutôt, reprit Cécile, qu’un homme malhonnête nous eût abreuvées de sa parfaite honorabilité, de ses relations et de sa parenté. Celui-ci se tait et c’est tout.

— C’est le bandit que l’on recherche, affirma Louise péremptoirement.

— Qu’allons-nous faire maintenant ?

— Oui… reprit Louise, nos mères étalent si heureuses de nous voir employer notre temps.

— Nous n’avons qu’à attendre que