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I


— Allô… allô… c’est vous, Roberte ?

— Soi-même ! Vous êtes Louise ?

— Exactement. Eh bien ! je viens de le voir entrer au musée…

— On ! Et vous n’avez pu encore obtenir aucun renseignement sur lui ?

— Non… et j’en suis vexée. J’ai chargé mon frère de cette piste, mais, ayant autre chose en tête, il ne m’a pas écoutée. Je vous téléphone pour vous demander de venir à la maison. Cet inconnu reste au musée durant deux heures, puis il repart, toujours aussi mystérieux. Il est réglé comme un cadran… donc, si vous avez le désir de le voir de face et de profil, arrivez avant seize heures… nous le verrons ressortir.

— Je n’y manquerai pas ! merci !

La communication fut interrompue.

Louise Darleul reprit une lecture commencée, tandis que Roberte Célert se préparait, pour passer une heure chez son amie.