— Vous faites notre procès… remarqua Cécile en riant.
— Pas du tout, je compare…
Pendant que les trois jeunes filles se livraient à leur conversation. Armel le revenait chez elle en compagnie de son oncle.
— Ce jeune homme est remarquable, répétait le marquis… J’ai bien fait de l’inviter. Il nous renseignera sur la valeur de nos tableaux. Il y en a qui sont signés, c’est entendu, mais j’en ai quelques-uns qui me paraissent douteux. Or, rien n’est plus sot que d’avoir des illusions de ce genre…
Armelle opinait de son mieux, mais son cerveau n’était pas aux questions de peinture.
Elle avait l’impression de s’enfoncer dans un brouillard où elle ne distinguait plus rien. Quel parti prendre ? Fallait-il qu’elle se déterminât à lutter contre sa tante.
Elle savait confusément que son oncle la soutiendrait, mais serait-elle parjure à sa parole ?