Voilà comme on les rend gentilles,
Que c’est charmant ! Que c’est donc bon
D’être pion, (bis)
Dans un Lycé’ de jeunes filles !
Il faut avant tout être artiste,
Point terre à terre ni bourgeois,
Pour saisir le charme, — il existe ! –
De gouverner ces frais minois,
C’est un poste de confiance,
Tentant comme un fruit défendu !
Ne mords point, pas de défaillance
Malheureux, ou tout est perdu !
Tu ne mords pas, mais tu grapilles,
Que c’est charmant ! Que c’est donc bon
D’être pion, (bis)
Dans un Lycé’ de jeunes filles.
Qu’est-ce qu’il a donc le pion, à parler comme ça tout seul ?
Il a peut-être des peines de cœur ?
Mademoiselle Sophie, qu’est-ce que vous avez donc à plonger dans votre pupitre ? (Il va à Sophie.) Montrez un peu la cuisine que vous faites là-dedans.
Mais, m’sieur…
Du chocolat ! Vous faites du chocolat ! C’est comme ça que vous vous préparez au baccalauréat !… Vous ne rougissez pas de votre gourmandise. (Il le goûte.) Tiens, il est bon, où l’achetez-vous ?
Je ne l’achète pas, m’sieur, je le chipe à maman.