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De l’air ils ont franchi les plaines
Pour descendre à l’Arbre, ce soir,
Et, de leur brillant reposoir,
Ils penchent vers vous leurs mains pleines.

Ils ont des surprises pour tous.
Amplement leur moisson est faite :
Lutins rieurs, c’est votre fête…
Haut les mains ! et gare aux joujoux !

Las ! vos jambes sont bien peu grandes
Pour vous faire atteindre à ces dons ;
Mais ne craignez pas d’abandons…
Pour chacun l’Arbre a ses offrandes.

Vos mères sur leurs bras aimants
Et vous tiennent et vous soulèvent…
Chers enfants, comme vos cœurs rêvent !
Oh ! quelle ivresse ! oh ! quels moments !


III


Accourez !… Prenez !… Votre foule
N’épuisera point les cadeaux.
Prenez-en à plier le dos…
Toujours la source abonde et coule.