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4. Droit de marché.

Les archives de la ville ne donnent pas davantage la moindre indication sur l’origine de ce droit. « De toutes espèces de grains, soit froment métillon, sègle, avoine, orge, pois, fèves, lentilles ou autres, ainsi que de l’avoine mondée, farine d’avoine, ou autres, exposés par qui que ce soit pour être vendus, le fermier lèvera le droit en nature, qui est d’un demi pot mesure de bierre d’un sac contenant un demi maldre, et d’une plus forte ou moindre quantité il lèvera le droit sur cette proportion, et les mesures seront ajustées à l’estoc de la ville et vérifiées de même au commencement de chaque année. Desdits droits continueront à être exemps les rentiers et autres qui vendront lesdits grains sur leurs gréniers, sans les exposer à vente aux marchés. » (Règlement du 14 septembre 1771.)

Ces droits étaient mis en régie pour le terme de deux ans.

Les grains provenant de la perception des droits de marché étaient vendus par enchère publique. (Arch. rég. 14, f. 97.)

5. Droit dit Ungelt ou Maltote.

Ce droit fut concédé à la ville par Jean de Bohème en 1346. (Arch. cartul. 8.) Il consistait en la perception d’un patard sur chaque maldre de grains vendu et exporté de la ville. En 1484 l’Ungelt avait été engagé à la ville de Metz, mais le document qui le constate a été adiré.

6. Droit de courlerie.

C’était là le prix de la vente des fonctions de courleur qui se faisait chaque année par hausse publique.