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syndic de la ville ; chaque fois que cet emploi viendra à vaquer dans la suite, les treize métiers représentant le corps de la bourgeoisie, présentent à la pluralité des voix trois sujets lettrés et gradués, pour en être choisi un par le Magistrat, aussi à la pluralité des voix, voulant que cette forme s’observe à l’avenir ponctuellement pour la collation dudit emploi de syndic de la ville, nonobstant tous arrêts, réglements ou usages à ce contraires. »

Le syndic avait un traitement de 29 fl. bbt. 8 sols, et 20 sols par heure de vacation. Il percevait en outre les mêmes étrennes et chauffage qu’un échevin.


CHAP. VII.

Le Procureur d’office.


Il y avait auprès du Magistrat un officier remplissant les fonctions de ministère public. Cet officier public portait la qualification de procureur d’office. Il était nommé par l’autorité même auprès de laquelle il exerçait ses fonctions, auxquelles aucun traitement fixe n’était attaché. Il percevait quinze escalins par an au lieu d’étrennes et des émoluments de vacations conformément au nouveau style du 2 juin 1756. Il était exempt des tailles et autres charges publiques, excepté dans le cas où il exerçait un commerce ou une profession.


CHAP. VIII.

Les Sergents.


Le Magistrat nommait un sergent de police et quatre agents ordinaires (huissiers). Le premier avait un traitement de cinquante écus par an. Il faisait le