Page:Ferrier - La Marocaine.pdf/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
SOLIMAN.

… Qui me mangent mon saint frusquin, sans aucun profit pour l’État, ni pour moi !

OTTOKAR.

Des réformes, alors, de sages réformes !

HUZKA.

Réformons !

SOLIMAN.

As-tu une idée ?

HUZKA.

Moi, pas, mais votre vizir…

SOLIMAN.

As-tu une idée ?… comme grand vizir, tu dois avoir des idées ! Que me conseilles-tu de faire de ces petites femmes ?

OTTOKAR.

J’ai une idée… donnez-les moi !

TOUTES, riant.

Oh !

SOLIMAN.

À toi ?… qu’est-ce que tu en ferais, toi ?

OTTOKAR, piqué.

Mais…

HUZKA.

Taisez-vous donc !

SOLIMAN.

Tais-toi donc !… Elles t’effémineraient ! et comme ça serait adroit d’efféminer un général qui a battu les Kabyles ! (Bas.) car tu as battu les Kabyles… C’est vrai ?

OTTOKAR.

Dame, vous verrez bien, à la conclusion de la paix !