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TOUTES, avec élan.

Oh ! oui !…

SOLIMAN.

C’est une épigramme… Mais il ne s’agit pas de tout ça ; j’ai une communication à vous faire : je prends une nouvelle épouse !

TOUTES.

Encore !

SOLIMAN.

Encore ! La fille de mon grand vizir, Attalide.

ROXANE.

Une femme de plus !

SOLIMAN.

Oui, une de plus !… Ce n’est peut-être pas très-sage ; mais sur la quantité… Quand il y en a pour douze cent treize, il y en a pour douze cent quatorze… Tu ris ?…

MYRZA.

Parce que vous dites toujours la même chose : Quand il y en a pour douze cent treize, il y en a pour douze cent quatorze… et puis vous avez un tas de sultanes…

SOLIMAN.

J’ai un tas de sultanes !… Vous appelez ça un tas ?… Qu’est-ce que vous auriez donc dit, de mon aïeul Muléi-Ismaïl ?… Savez-vous, mes enfants, combien il a épousé de femmes, cet homme étonnant ?

TOUTES.

Non !

SOLIMAN.

Huit mille !… c’est de l’histoire… huit mille femmes !… Et je n’en suis qu’à douze cent treize, moi.

ZAÏRE.

Et encore