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SÉLIM.

Mais, mon oncle…

SOLIMAN.

Sélim a raison !… une escorte imposante, ce n’est pas assez. (À sélim.) Tu vas attendre Attalide, et tu la conduiras à mon palais.

SÉLIM.

Moi !

SOLIMAN.

Toi !… Et maintenant… gardes… esclaves… peuple, en route, en route ! (Revenant encore, à Ottokar.) Mais c’est bien vrai, hein, la victoire ?

OTTOKAR.

Tout ce qu’il y a de plus vrai !…

SOLIMAN.

Qu’ils viennent donc, les Kabyles ! non, mais qu’ils viennent !

Sortie générale sur la reprise :

––––––––––C’est pas du faux…
––––––––––––––Etc.

Scène IX

OTTOKAR, SÉLIM, puis ATTALIDE.
OTTOKAR.

Il est assommant avec ses défiances ! J’en arrive à douter moi-même ! Est-ce que je n’aurais pas battu les Kabyles ? Mais si, mais si !… (Appelant.) Attalide ! (À Sélim.) Vous allez la voir !… Elle est charmante, et absolument digne des hautes destinées qui l’attendent !

SÉLIM.

Sans doute… mais si son cœur n’était pas libre ? si un autre amour… ?