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OTTOKAR.
Eh ! eh !… il ne me déplaît pas de retrouver toute… toute… absolument toute !… Alors, comme ça, aucun jeune Kabyle, à la cour de ton prince… ni sous la tente de ton père…
FATIME.
Ah ! bien ! j’aurais voulu voir !
OTTOKAR.
Eh ! eh !… il ne me déplaît toujours pas… Et nos Mamelucks… cette soldatesque entreprenante, dont les généraux sont impuissants quelquefois à refréner les passions ?
FATIME.
Pas davantage !
OTTOKAR, très-affriolé.
Eh ! eh ! eh ! eh !
FATIME.
Qu’est-ce qui vous prend, maintenant, à vous ?
OTTOKAR, de plus en plus affriolé, la lutinant.
Eh ! eh ! eh ! eh !
FATIME.
À bas les pattes, général !… À bas les pattes !…
OTTOKAR, piqué.
Eh ! dites donc, vous ?
FATIME.
Plaît-il ?
OTTOKAR.
Mon temps est précieux.
FATIME.
Ne le perdez pas, alors.
OTTOKAR, marchant sur elle.
C’est ce que je vais faire.