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Nouveaux récits du XVIe siècle (Paris, Fischbacher, 1870, in-18), une étude attachante, écrite avec son élégance et son charme ordinaires sur « Sébastien Castalion ou la tolérance au XVIe siècle »[1]. On peut encore citer parmi les thèses de théologie de Strasbourg celle de M. Broussoux, janvier 1807, Sébastien Castellion, sa vie, ses œuvres et sa théologie, et parmi les publications d’intérêt local, les chapitres consacrés à Castalion dans la Notice historique sur le protestantisme dans le département de l’Ain, par M. Edmond Chevrier (Paris, Fischbacher, 1883, in-8)[2].


2o  OUVRAGES GÉNÉRAUX.


Comme sources manuscrites, nous devons citer principalement :

À Bâle, les collections de lettres conservées à la Bibliothèque de l’Université de Bâle, notamment deux volumes, l’un G2, I, 23 (qui contient sous le no 69, Variorum ad Sebastianum Castalionem epistolæ autographæ, 35 lettres autographes reproduites in extenso ou par extraits dans notre Appendice), l’autre provenant des Archives ecclésiastiques (K.-A., c’est-à-dire Kirchen-Archiv), C. I. 2 (dont le tome II contient 24 pièces de la correspondance de Castellion avec Zerchintes et 27 lettres autographes Variorum epistolæ ad Sebastianum Castellionem) ; ainsi que le volume K.-A., C. IV, 7, Varia ecclesiastica basiliensia, où se trouve un fragment autographe du Contra libellum Calvini dont nous donnons un fac-similé[3] et l’Apologia… pro Serveto correcta manu C. S. Curionis[4] ; enfin, quelques pièces des volumes IX et XIX de la collection de lettres du Frey-Gryneisch Institut, à Bâle ;

À Genève, les Registres du Petit Conseil et les Registres du Consistoire ;

À Zurich, la correspondance manuscrite de Bullinger et la collection Simler ;

À Saint-Gall, la volumineuse correspondance de la famille Blaarer et nombre de pièces de celle de Vadian ;

À Rotterdam, à la Bibliothèque de l’Église des Remontrants, les manuscrits 505 et 506 contenant plusieurs copies de lettres de Castellion, de la main de son fils Nathanael, et tout le manuscrit de son traité de Prædestinatione, du De arte dubitandi, etc. ;

À Paris, un seul manuscrit de Castellion à la Bibliothèque Nationale, fonds latin, 8588 (dont nous donnons le fac-similé, t. II, p. 488-489).

Mais les documents d’importance vraiment capitale pour cette histoire sont épars dans les quelques grands recueils récemment publiés ou en cours de publication, que l’on trouvera cités presque à toutes les pages de ce travail :

HERMINJARD, Correspondance des Réformateurs, VII volumes qui, par l’abondance des textes inédits et par la richesse des notes de la plus profonde érudition, constituent un incomparable trésor pour l’histoire des origines

  1. Signalons aussi la large part faite à Castellion dans l'Essai sur l’avenir de la Tolérance, par Ad. Schæffer (Paris, Cherbuliez, 1859, in-18) et dans le beau travail de M. Henri Lutteroth, la Réformation en France pendant sa première période (Paris, Meyrueis, 1859, in-8).
  2. Ces chapitres ont donné lieu à une analyse et à une étude excellemment faite dans le Progrés religieux de Strasbourg (3 et 10 mai 1884), par M. Rodolphe Reuss.
  3. Dans notre tome II, p. 486-491. — Voir aussi t. II, p. 32.
  4. Voir t. II, p. 9.